Gardiens d'Azkaban (prison des sorciers). Ils font oublier tout sentiment de joie, jusqu'à rendre les gens fous. La seule manière de les neutraliser est de créer un patronus (sorte de bouclier magique prenant la forme d'animaux changeant selon la personne qui les crée). Les détraqueurs ont une capuche sur leur figure ; personne n'a vu leur visage sauf ceux dont ils ont aspiré l'âme et qui deviennent alors des sortes de légumes humains.
L'apparence des Détraqueurs est très particulière. Ils sont enveloppés dans de grandes robes noires qui les masquent entièrement à l'exception de leurs mains, qui ont l'air de chair morte et moisie. Pour avancer, les détraqueurs glissent sur le sol. Et leur aspect le plus terrifiant est qu'ils n'ont PAS d'âme ! On ne peut pas détruire les Détraqueurs, mais on peut contrôler leur nombre si on élimine les conditions qui leur permettent de se reproduire, à savoir le désespoir et la déchéance.
Seuls les sorciers peuvent les voir. Les Cracmols (personnes ne possédant pas de dons pour la magie, mais ayant des parents sorciers) et les moldus peuvent seulement sentir leur présence et leurs effets. Les Cracmols, comme Mrs Figg ayant vécu au contact du monde de la sorcellerie, sont capables de savoir qu'un Détraqueur est auprès d'eux car ils savent qu'ils sont à l'origine des sensations de désespoir qu'ils éprouvent.
Les Détraqueurs peuvent symboliser plusieurs choses. Tout d'abord si on considère l'aspect de ses créatures qui ont le pouvoir d'ôter aux personnes qu'ils approchent toute idée de bonheur et de les forcer à revivre les pires moments de leurs vies, les Détraqueurs pourraient symboliser les "démons intérieurs" de chacun d'entre nous, les mauvais souvenirs voire les horreurs pour certains, enfoui(e)s dans l'esprit de chacun d'entre nous ; ainsi le sortilège du Patronus peut être une représentation du combat intérieur contre les angoisses et les peurs qui remontent du passé, par une technique consistant à se remémorer de manière très intense des souvenirs heureux.